Découvrez les traditions culinaires locales et les produits du terroir de la région orléanaise, un véritable art de vivre, une déclinaison de saveurs…
À retrouver dans les restaurants traditionnels, en épiceries fines et sur les marchés de produits locaux !
Le vinaigre d’Orléans
Acheminés par bateaux, les fameux vins de Loire arrivaient pourtant bien souvent « piqués » et imbuvables ! Les Orléanais ont fait de cette marchandise impropre à la vente un vinaigre très apprécié. De nos jours, les meilleurs cuisiniers utilisent le vinaigre d’Orléans pour sa large palette de saveurs.
La moutarde d’Orléans
Conçue à partir d’une recette oubliée de 1580, la moutarde d’Orléans réapparaît en 2002 grâce au vinaigrier Martin Pouret. Issue du célèbre vinaigre d’Orléans et de graines historiquement locales, la moutarde avait disparu des étals au moment où l’agriculture en délaissait sa culture pour des céréales à rendement plus fort. Épris de tradition, Jean-François Martin a relancé, en association avec les agriculteurs du Val de Loire, une filière locale de graines de moutarde servant à la fabrication du précieux condiment.
L’AOC Vin d’Orléans et d’Orléans Cléry
À l’instar de beaucoup de régions viticoles en France, le vignoble orléanais a souffert du phylloxera au XXe siècle et a bien failli disparaître. Il subsiste aujourd’hui 88 hectares de vignes en chardonnay, pinot noir, pinot meunier et cabernet, dont la production de qualité a reçu une AOC obtenue en 2006.
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé.
La poire d’Olivet
L’eau-de-vie de poires d’Olivet est née au Moyen Âge où les moines de Saint-Mesmin de Micy produisaient cet alcool à partir de poires de la région. En 1933, les vignerons olivetains décident de fonder une coopérative fruitière pour compenser les pertes dues aux ravages du phylloxéra. Ils plantent alors de nombreux arbres fruitiers. Mais un important stock de poires invendues les incite à orienter leurs fruits vers les distilleries, et cet épisode fâcheux marque en réalité le début d’une réelle success story.
Les arboriculteurs accrochent les bouteilles dans les arbres, en des lieux tenus secrets ! Ils enferment les poires naissantes qui vont ainsi se développer à l’intérieur de leur écrin de verre soufflé. Une fois les fruits arrivés à maturité, les bouteilles sont récoltées et sont alors remplies d’un alcool de poire. Le fruit va ainsi macérer dans sa bouteille pendant trois ans.
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé.
Les fruits et les légumes de l’Orléanais
Terre horticole depuis toujours, l’Orléanais produit de nombreux fruits et légumes fournissant les marchés et les tables parisiennes. Notamment les fraises, asperges, betteraves, poires, pommes et cerises pour lesquelles il existe même une confrérie, celle des Mangeux de cerises de l’Orléanais.
Les macarons aux fruits
Récente spécialité orléanaise lancée en 2006 par un collectif de pâtissiers, les macarons aux fruits d’Orléans sont conçus avec des produits du terroir : fraises déglacées au vinaigre d’Orléans, compotée de poire et gingembre, crémeux noisette ou confit de pétales de rose, citron vert et cannelle.
Le cotignac d’Orléans
Le Cotignac, dont l’origine semble remonter bien avant le Moyen Âge, est une friandise composée de gelée de coing et présentée dans une boîte ronde en épicéa. Au Moyen Âge, un pâtissier venant du village de Cotignac s’installe à Orléans et poursuit la fabrication. Recommandée par les médecins hygiénistes du XVIIe, cette douceur est rapidement adoptée des grands de la Cour. On casse traditionnellement le couvercle pour s’en faire une cuillère.